En Finistère, le Smatah (Syndicat mixte d'aménagement touristique de l'Aulne et de l'Hyères) multiplie les aménagements pour faciliter l'accès de la voie d'eau aux  "embarcations légères", canoë, kayak ou aviron, et aux bateaux transportables. Cette année, à l'installation rituelle des glissières en début de saison, s'est ajoutée la réfection des cales de mise à l'eau dans le cadre d'un programme d'aménagement pluriannuel des pertuis, des cales et des quais... 
 
Pour les céistes et kayakistes, les passages d'écluses sont souvent loin d'être une sinécure. Ne pouvant écluser, ils doivent sortir leur bateau de l'eau et le porter eux-mêmes au-delà de l'écluse. Sur le canal de Nantes à Brest en Finistère, des glissières leur facilitent la tâche en leur permettant de franchir les déversoirs. Certaines, créées dans les années 70, sont maçonnées comme sur les ouvrages de Bizernig et Boudrac'h ainsi qu'à la passe de l'Aulne. D'autres, les plus nombreuses, sont des passes mixtes, prévues autant pour les canoës que pour les poissons migrateurs. Enfin, plus récemment, le Smatah a installé des passes en aluminium de 8 m sur les écluses de Coatigrac'h et Prat Hir. En tout, ce sont 22 km de canal, de Pont Coblant à Châteaulin, qui peuvent être parcourus sans mettre pied à terre.
 
Encourager la navigation, c'est aussi permettre aux bateaux transportables d'accéder au canal. Chaque hiver, les maçonneries sont reprises sur des cales du département, des pavages nettoyés, repositionnés et rejointés. A l'exception des cales de l’écluse de l’Aulne, à Châteaulin, et de Pont Triffen, côté Landeleau, toutes les cales du canal de Nantes à Brest en Finistère sont adaptées à la mise à l'eau de bateaux sur remorque. Le retour des bateaux plus importants est soumis, quant à lui, au tirant d'eau du canal et au bon fonctionnement des écluses, des conditions qui sont tout juste réunies pour le moment, comme l'a montré la remontée effectuée, avec succès mais difficilement,  en juillet 2016 par les tjalks "De Vrouwe Cornelia" et "Het Leven" jusqu'à l'écluse de Goariva (Plévin, Côtes-d'Armor) qui marque actuellement la fin de la partie navigable du canal Ouest.